Conscience et inconscience

Quel est le sens de ces deux mots ?

La porte du Temps  - Artiste marielauterreTrès peu de méthodes de santé à l’heure actuelle tiennent compte en même temps de ces deux notions et réalités : le conscient et l’inconscient.

Quand vous vous présentez à un praticien de biofeedback quantique, vous présentez bien souvent votre réalité consciente. Quand la séance se déroule, votre inconscient va se révéler au fur et à mesure et donner des informations.

J’ai trouvé la définition des termes conscience et inconscience, donnée par  Krishnamurti, extraite de son livre les commentaires sur la vie, volume 3, appropriée à notre approche du biofeedback quantique.

Je vous ai retranscrit ce qu’il dit et que j’ai estimé faire sens (au moins pour moi)

Votre conscient est la totalité de ce que vous pensez et ressentez, et encore beaucoup plus. Vos buts et vos motivations, qu’ils soient cachés ou évidents; vos désirs secrets; la subtilité et la rouerie de votre pensée; les besoins obscurs et les contraintes qui sont au plus profond de votre coeur, c’est tout cela votre conscient. C’est votre caractère, vos tendances, votre tempérament, vos réalisations et vos frustrations, vos espoir et vos craintes. Sans tenir compte du fait que vous croyez ou non en Dieu, ou en l’âme, l’Atman, ou en une quelconque entité supra-spirituelle, la totalité du processus de votre pensée participe de la conscience, n’est-ce-pas ?

C’est également, la tradition, le savoir et l’expérience, c’est le passé dans son rapport au présent, ce qui donne lieu au caractère. C’est le collectif, le racial, la totalité de l’homme. La conscience représente la totalité du champ de la pensée, le désir, l’affection et les vertus qu’on cultive, qui ne sont pas des vertus; c’est l’envie, le désir d’acquérir, et ainsi de suite. Tout cela n’est-il pas ce que nous appelons la conscience ?

La plupart d’entre nous n’ont conscience que d’un petit morceau de ce phénomène, et nous passons notre vie dans ce recoin, à faire beaucoup de bruit en essayant mutuellement de nous repousser et de nous détruire, avec quelques éclairs d’amitié et d’affection. Tout le reste nous est étranger, et c’est ainsi que se forment le conscient et l’inconscient. En réalité il n’y aucune différence entre les deux, naturellement; nous accordons simplement plus d’attention à l’un qu’à l’autre.

Mais il y a tout le reste, tout ce qui est caché, actif, agressif et beaucoup plus dynamique que la partie consciente et prosaïque de l’esprit. Cette partie obscure de l’esprit ne cesse d’imposer, d’influencer, de contrôler mais elle ne réussit toujours pas à transmettre ses revendications pendant les heures de veille, car la couche supérieure de l’esprit est alors très occupée, en sorte que c’est pendant le sommeil qu’elle émet ses suggestions et ses indications. La partie superficielle de l’esprit peut se révolter contre cette influence occulte, mais tout rentre bientôt dans l’ordre, car la totalité de la conscience n’aspire qu’à la sécurité et à la permanence, et tout changement ne s’opère jamais qu’en vue d’atteindre à une plus grande sécurité, et d’asseoir la permanence de la pensée.

L’esprit, tout bien considéré, veut une sécurité absolue à tous les niveaux relationnels, n’est-ce-pas ? Il aspire à la sécurité dans son rapport aux idées et aux croyances, aussi bien que dans son rapport aux hommes et à la propriété. Ne l’avez-vous pas remarqué ?

On nous élève dans l’idée que c’est naturel, mais l’est-ce réellement. ? Car de toute évidence l’esprit qui ne s’accroche pas à la sécurité est assez libre pour découvrir ce qui est totalement inaltéré par le passé. Mais la partie consciente de l’esprit commence par assouvir ce besoin de sécurité, de certitude, de permanence. Et la partie obscure et cachée de l’esprit, l’inconscient, s’occupe elle aussi de ses propres intérêts. La partie consciente de l’esprit peut être obligée, par des circonstances diverses, de se réformer, de se modifier, au moins extérieurement. Mais l’inconscient qui se retranche profondément dans le passé, est lui conservateur, méfiant, et connaît les problèmes principaux tout comme leurs solutions elles aussi très profondes. En sorte qu’un conflit s’installe entre les deux parties de l’esprit. Ce conflit débouche cependant sur une certaine forme de changement, une continuité modifiée, qui est le lot de la plupart d’entre nous. Mais la véritable révolution est en dehors de ce champ duel de la conscience. 

Si l’on possède une certaine lucidité, il est relativement facile d’observer et de se libérer de l’empreinte laissée sur l’esprit conscient par les influences et les pressions extérieures. Mais le conditionnement et l’influence imposés à l’inconscient, par contre, c’est un problème très difficile à comprendre.”

Nous avons du boulot …….Clignement d'œil

Note : A l’attention des praticiens de biofeedback quantique.
La lucidité, dont il est question ci-dessus peut être une explication de “awareness” que l’on trouve dans la liste des émotions du programme PNL dans le SCIO.

Nous proposons un programme éducatif complet sur le sujet dans le Module Les Fondamentaux. Voir notre article de présentation « Esprit es-tu conscient, inconscient ou superconscient? »

Source photo : Marielauterre


Commentaire

Conscience et inconscience — 4 commentaires

  1. Bonjour Emmanuelle,

    J’avais déjà entendu parler de Jiddu Krishnamurti, mais n’avais jamais abordé ses écrits.
    L’extrait que tu cites, est remarquable sur bien des aspects.

    Beaucoup de personnes sont persuadés d’être à l’abri en recherchant la sécurité.
    Alors que c’est tout le contraire.

    Qui dit sécurité, dit renoncer à sa liberté.
    Car nous transmettons à notre subconscient toutes les peurs qui font que nous bridons justement notre créativité.
    En résumé, c’est choisir de subir plutôt que de construire.

    Combien de gens passent à côté de leur vie parce qu’ils choisissent la sécurité, conditionnés effectivement par l’extérieur ?

    Merci pour cet article

    • Bonjour Jean-Charles,

      Krishnamurti est un grand sage et cela vaut la peine de prendre le temps de lire ses idées. Il n’est pas forcément aisé de comprendre Krishnamurti à la première lecture. A chaque progrès que nous faisons, nous trouvons une réponse dans les messages qu’il nous a laissés.

      Voici ce que je viens de lire de lui sur la peur :

      « L’homme s’accorche à sa famille et à ses biens parce que sans cela il se sent vide et perdu, et c’est pour les mêmes raisons que l’epsrit s’accroche aux idées, aux visions et aux croyances.
      Etre physiquement seul en des lieux déserts ne nous dérange pas, car nous sommes seuls parmi la foule. Mais l’esprit répugne à être privé des choses de l’eprit. Et cette répugnance est synomyme de peur.
      La peur ne naît pas du fait d’être intérieurement ou extérieurement seul, mais d ela crainte anxieuse du sentiment d’être seul. Ce qui nous fait peur n’est pas le fait réel, mais son effet anticipé. L’esprit prévoit et craint ce qui pourrait être. »

      Au plaisir de ta prochaine visite

      Emmanuelle

  2. Bonjour,

    Autre livre dont l’auteur a étudié la physique quantique à ses débuts, La Dianétique, qui développe une thérapie mentale qui fonctionne (peut être pas la meilleure thérapie, mais elle donne effectivement des résultats palpables).

    Petite citation :
    « Si vous avez parfois eu l’impression qu’une force agissait contre vous, détruisant vos plans et vous empêchant d’être réellement vous-même, vous aviez raison.

    En fait, les problèmes, le stress, la tristesse et les doutes proviennent d’une seule source. On l’appelle le mental réactif – la partie cachée de votre mental qui enregistre les expériences douleureuses, puis qui les utilise à votre détriment. La Dianétique peut vous aider à vous débarrasser du mental réactif, et c’est la seule méthode capable d’y arriver. »

    Je vous met le lien : http://www.livresdianetique.com/livres-d-amelioration-personnelle/le-livre-la-dianetique

    Cordialement,

    • Bonjour Thomas,

      Merci pour nous informer à propos de la dianétique. Je ne connais pas cet ouvrage.

      Personnellement je ne suis pas une partisane des thérapies mentales, surtout quand il faut « soigner » ou « calmer » le mental. Cela ne fait pas de sens pour moi. La guérison de façon générale, est un processus qui nécessite d’aller très en profondeur, et le mental n’est pas très profond…..

      Maintenant, je comprends que des personnes prisonières de leur mental aient besoin de ce type d’approche pour se libérer un peu et avancer avec plus de sérénité.

      Il en faut pour tous les goûts !

      Merci de votre visite sur le blog

      Emmanuelle

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